?valuer

Tout au long du projet, l’équipe LIFE SIRENIA évaluera le projet sous plusieurs angles en passant par divers moyens. L’équipe aura pour mission de mettre en place un réseau participatif et d’assurer le suivi des animaux par le biais de balises. De plus, des études portant sur l’impact du projet sur le milieu naturel et les activités socio-économiques seront réalisées.

Le réseau participatif

Suite au relâché des lamantins, un réseau participatif impliquant les usagers du GCSM sera mis en place dans le but d’assurer le suivi des animaux dans le milieu naturel. En cas de problème (blessure, maladie, …) leur prise en charge sera plus efficace.

Afin de suivre au mieux les lamantins, un matériel de suivi sera mis en place sur chaque individu relâché. De plus, il faudra s’assurer du fonctionnement quotidien du réseau, tout en exploitant les données et mesures relevées.

Le matériel de suivi :

Il s’agit de 2 balises contenues dans un flotteur étanche relié au lamantin par un câble. Ce dernier est fixé à une ceinture placée sur le pédoncule (la jonction entre le corps et la queue) de l’animal. Ces balises fourniront des données exploitables quant aux déplacements des animaux et permettront de définir les zones de recherches.

 

Fonctionnement du réseau :

Dès le relâché des lamantins, une équipe du Parc national assurera le suivi des animaux. Ils se relaieront sur le terrain sur terre et en mer, de manière à avoir un suivi régulier et des données exploitables. Les données recueillies permettront de mieux connaître le lamantin et son mode de vie. Des fiches d’observation à remplir seront remises au plus grand nombre d’usagers du Grand Cul-de-Sac Marin.

En cas de fuite d’un lamantin ou du détachement des balises, l’ensemble des acteurs territoriaux et de la population guadeloupéenne sera informé jusqu’à sa relocalisation. Il en sera de même pour les territoires voisinant la Guadeloupe.

 

 

?valuation de l’impact écosystémique

Une étude permettant d’identifier les utilisations du milieu (nourrissage, repos, reproduction…) par des lamantins réintroduits sera réalisée et permettra de mettre en lumière les éventuels conflits d’usages avec les usagers de la baie. Si des zones de conflits potentielles ou avérées sont identifiées, des propositions de gestion pourront être proposées dans le cadre de cette même étude.

Une seconde étude sera réalisée dans le but de mesurer l’impact du lamantin sur les herbiers et la microfaune qu’ils abritent.

Enfin, l’équipe en charge du projet vérifiera si la présence des lamantins dans la baie du Grand Cul-de-Sac Marin a permis une augmentation touristique du site et si les acteurs politiques ont pris en compte les menaces à l’échelle communale (pollution, qualité de l’eau, mise aux normes des stations d’épurations.). En outre, elle évaluera si cette réintroduction a permis l’augmentation des actions de protection et de conservation dans la baie.

?valuation de l’impact socio-économique

En fin de projet, un bilan concernant les bénéfices des actions menées dans le cadre du projet sera réalisé par l’équipe LIFE SIRENIA: nombre d’emplois générés par le projet, compétences acquises, renommée du site, prise de conscience de la population.
 


 

Suivi et évaluation participative des meilleures pratiques de réintroduction et reproduction d’un mammifère marin

Un atelier participatif sera mis en place dans le but d’évaluer les réussites du projet mais aussi les erreurs à éviter dans le cadre de la réintroduction d’un mammifère marin.

L’objectif sera de suivre et de déterminer l’efficacité des méthodes choisies pour le projet de réintroduction , soit : la reproduction en captivité, l’adaptation des animaux en parc de pré-lâcher, le relâché en milieu naturel.

Les données seront communiquées et discutées avec le groupe d’experts lors d’un séminaire. Ce dernier permettra d’établir un document synthétique sur les meilleurs pratiques à avoir dans ce type de projet.